Ginny Soskey

Le Ring la Plume
Il a le regard froid, impassible. Un petit sourire orne le coin de ses lèvres. Les yeux dans les yeux, à quelques centimètres, toise son adversaire. Pas un mot, pas un geste d'intimidation, à mille lieues des clichés de l Je ne pars jamais au combat dans l'esprit de nuire ou de détruire. J'y vais pour me faire plaisir avant tout.Quand on l'appelle pour boxer en Pologne, une semaine avant le combat, n'hésite pas longtemps. chaussures été 2014 homme J'étais préparé, j'avais besoin de boxer. Qu'importe si l'adversaire, Pawel Glazewski, vedette locale, évolue dans une catégorie supérieure. Pour moi, il était prenable. Il a deux bras, deux jambes, comme moi.A33 ans, n'en est pas à son premier voyage. Les trois défaites inscrites à son palmarès ont toutes été concédées à l Au Monténégro, il y a un an, le français a subi un hold up face à Nikola Sjeklocla. Il en parle avec un détachement rare. Pas vraiment le coeur à se plaindre.Je vais dire un truc un peu dégueulasse, mais c'est la boxe ! Quand on va à l'extérieur, sur des gros événements, on est quasiment seul Je ne vais pas dire que je comprends car on ne peut pas comprendre. On l'accepte plus ou moins. Passé pro sur le tard, à 28 ans, après dix ans d'amateurisme sans grands résultats notoires, Mohoumadi sait qu'une carrière passera par des prises de risques. De retour du Monténégro, on lui propose d'affronter James DeGale, champion olympique à Pékin, pour le titre européen. On m'a prévenu trois semaines avant ! Mon coach n'était pas forcément partant. Moi, je voulais le faire.Faire valoir désigné, va vendre chèrement sa peau. J'ai réussi à le faire douter, il ne s'y attendait pas. Il s'est dit: le français, il va venir, il va faire trois rounds avec moi et puis après on le sort Le scénario sera tout autre : pendant douze reprises, Mohoumadi repousse DeGale dans les cordes. Le britannique en ressort le visage marqué.A la cloche finale, comble du ridicule, un des juges ne lui accordera qu'un seul et unique round. Dans sa voix, pourtant, aucune amertume. a a été le meilleur combat que j'ai pu faire, là où j'ai dû donner le plus de moi même.Avant son passage en pro, il y a cinq ans, Mohoumadi avait pensé à dire stop. J'étais lassé. J fait plusieurs fois les championnats d'Ile de France, les France Sans grand retour. Entre ma vie perso, professionnelle, (il est directeur d'un centre de loisirs), je me suis dit: ça m'apportera pas grand chose de plusEt puis, une rencontre avec Antoine Farrugia, son entraîneur. Il a su me donner de l et de l J'avais un bien immobilier dans le 77. Je l'ai vendu, j'ai demandé une mutation, j'ai tout quitté pour le suivre dans les Yvelines. a été 4 ans sans relâche. Pas de vacances, quasiment tous les jours, on suit son rythme.Il n'y a rien de flamboyant chez . Ce n'est pas lui faire insulte de le dire. De la puissance, beaucoup de travail, du dévouement, les mêmes vertus qui ont porté un boxeur comme Jean Marc Mormeck au sommet. Mais c'était une autre époque.La semaine dernière, en Pologne, n'a rien laissé dans les mains des juges. Après sept rounds de forcing, Pawel Glazewski, ouvert à l'arcade, cédait sur une énième droite sous les sifflets du public. sac texier soldes Dans l'anonymat d'une discipline tombée en désuétude, ils sont quelques uns à continuer le combat. En silence, sans illusions mais avec passion. Je ne vis pas à travers la boxe, j'ai une vie à côté, un boulot qui me plait. Boxer en pro, c'est un aboutissement pour moi. J'aime cette adrénaline avant le combat, sentir la pression Tant que j'aurai ce plaisir, je continuerai.Et peut être qu'au bout il n'y aura rien. Rien, si ce n'est la satisfaction d'être allé au bout de son sport. Pour le plaisir.Salut a tous, salut JC, je connais pas , je le regrette , encore un gars qui reflète la réalité de notre sport , des passionnés , voila ce que l est ! Evidemment on a pas tous les mêmes qualités mais si je reviens une fois de plus sur l , au sens pur , un amateur est avant tout quelqu'un qui aime je me souviens du temps de ma pratique, de gens de 15 16 a 77 ans qui fréquentaient la salle , chacun a la recherche de son plaisir , certains voulaient devenir boxeurs, on sait pas pourquoi, le challenge, se montrer a soit même que l peut le faire, aller plus loin, peut être la gloire certains voulaient tous les soirs croiser les gants ( faire quelques rounds ), certains venait juste taper sur les sacs et faire de la corde, certains venaient juste pour passer le temps et rester dans la sauce mais tout le monde venait d'abord pour le plaisir !Commentaires récentsSequelle dans Pacquiao n pas mortSteph dans Pacquiao n pas mortJean Charles Barès dans Pacquiao n pas mortAsherat dans Pacquiao n pas mortJP Sauzer dans Pacquiao n pas mortArchives

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