Ginny Soskey

Platini positif à la mauvaise foi
On pensait Michel Platini guéri, ou du moins contraint politiquement par sa fonction à ne plus verser, comme souvent par le passé, dans une étonnante légèreté à l'égard de la question du dopage dans le football. Adepte des bons mots et des pirouettes, l'ancien numéro 10 des Bleus avait souvent formulé son opinion sur le sujet en prenant très à la légère. Une posture difficile à assumer pour le président de l'UEFA, censé assurer au moins l'illusion que la confédération européenne assume ses responsabilités en la matière. "Les choses sont très bien faites à l'UEFA", disait il lors de la campagne pour sa première élection, prenant ainsi le soin de préciser qu'il n'allait rien bouleverser de ce côté là. Et en effet, on ne peut pas dire que l'institution de Nyon a déclaré la guerre au dopage depuis quatre ans. D'ailleurs, son patron estime manifestement qu'une telle guerre n'a pas lieu d'être.
En conclusion d'une interview accordée à Libération, la réponse de Michel Platini à la relance du journaliste ("On ne vous entend quasiment jamais parler de dopage.") réalise un festival d'arguments spécieux et de contre vérités [1]. Reprenons.
Un an après la libéralisation des paris sportifs en ligne, le président de l'UEFA, nous offre un pronostic (non sponsorisé), qui justifie à l'entendre qu'il parle peu de dopage.
2. "Enfin pas du dopage organisé par les clubs (.)"
Le bémol est de taille, mais surtout Michel Platini fait mine d'ignorer le procès de la Juventus, dont l'enquête sur les pratiques pour la période 1994 1998 avait établi l'usage massif de médicaments détournés de leur finalité thérapeutique, les experts ayant aussi estimé certaine l'utilisation d'EPO et de transfusions sanguines pour au moins deux joueurs. Le tout sous l'égide du médecin du club et à la connaissance des dirigeants (lire "La Vieille dame tapait dans la pharmacie"). Même si le monde du football et les médias sportifs ont largement occulté cet épisode, la preuve a été faite qu'un "dopage organisé par les clubs" était bien plus qu'une vague éventualité.
3. "(.) car avec le turnover dans les clubs, tout se sait".
Le patron du football européen a décidément besoin de se documenter un peu sur le sujet, cela lui permettrait d'apprendre que l'omerta est une caractéristique des pratiques dopantes, à plus forte raison quand elles sont très répandues. Non seulement personne n'a d'intérêt individuel à faire des révélations [2], mais la "culture" du dopage se nourrit d'un sentiment d'appartenance à une société d'initiés dont le silence constitue à la fois une règle et un lien collectif. Le turnover entre équipes cyclistes n'a jamais empêché la généralisation du dopage dans cette discipline.
4. "Ensuite si des joueurs individuellement prennent une pilule avant un match."ce n'est pas un problème, c'est ça Michel? On note au passage cette vision très bon enfant de la pilule croquée avant l'effort, un peu comme un café avant de se mettre au travail. Cela fait pourtant belle lurette que les prises de produit improvisées du dopage à la Papa ont été remplacées par des protocoles bien plus sophistiqués (EPO, transfusions sanguines, hormone de croissance, etc.), plus efficaces et plus discrets.
5. "Nous dépensons beaucoup d'argent dans les contrôles, mais il n'y en a pas de positifs."
Encore un grand classique, entendu dans toutes les disciplines les plus frappées par le dopage. Un argument au nom duquel Lance Armstrong se disculpe encore aujourd'hui, s'il faut en indiquer le niveau de crédibilité. Assez malencontreusement, l'allusion au coût de ces contrôles suggère en outre que l'effort financier n'est pas justifié. Le rapport financier 2009/2010 de l'UEFA indique que 1,2 million d'euros a été consacré aux contrôles antidopage, soit 0,09% des recettes (1,394 milliards d'euros). Une misère.
6. "Je ne pense pas que le dopage serve à quoi que ce soit dans le football."
Et voici le clou du spectacle, qui se trouve être à la fois le fond de la pensée de Michel Platini et la plus grande des âneries ordinaires proférées sur le sujet. Le discours est connu: aucun produit dopant ne permet de réussir une passe ou un dribble. Ce qui n'est vrai que si l'on fait complètement abstraction de la fraîcheur physique nécessaire pour réussir une passe ou un dribble. Si Messi est exténué à la 70e minute ou au 35e match de sa saison, sa technique ne lui sera plus d'une grande utilité. Platini semble accessoirement ignorer que les produits dopants répondent à bien plus de besoins que celui de courir vite et longtemps: gestion du stress, récupération, concentration. la chimie et la biologie de la performance ont toute une gamme de services à proposer pour répondre aux exigences du football de haut niveau.
En réalité, toutes les conditions sont réunies pour l'organisation de pratiques dopantes dans le football: les enjeux économiques devenus considérables, l'obligation de spectacle imposée par les diffuseurs, l'augmentation continue de l'intensité athlétique des rencontres, la surcharge des calendriers pour les meilleurs footballeurs, la pression mentale considérable qu'ils subissent, etc. Toutes les conditions, à laquelle il faut ajouter celle ci: les plus hauts responsables des institutions du football se bercent encore (et nous avec) d'idées fausses mais lénifiantes. site de chaussure pas cher femme Il s'agit que les amateurs de football n'aient pas plus envie que les instances sportives, les médias et les industriels de savoir la vérité sur la question.
Pour être en mesure d'affirmer qu'il n'y a pas de dopage dans le football, il faudrait déjà que les pouvoirs sportifs aient pleinement conscience des risques, qu'ils montrent une détermination sans faille dans leurs politiques de lutte et qu'ils y consacrent des moyens significatifs. En prenant le problème par dessus la jambe, Michel Platini prouve qu'on n'est pas près d'avoir de telles certitudes.
[1] Platini a au moins le mérite de la cohérence, puisqu'il reprend assez fidèlement des propos prononcés en mars 2008 lors d'un séminaire de préparation à l'Euro: "Je ne crois pas au dopage organisé dans le football: les joueurs aujourd'hui voyagent beaucoup, changent souvent de club, ça se saurait. Qu'un joueur fasse une erreur, ça peut, ça pourrait arriver. Mais le dopage organisé par des médecins de club, je n'y crois pas. (.) Nous avons plus de contrôles qu'ailleurs, que dans les autres sports. Le dopage, ça a pu peut être exister dans le passé, mais je compte sur vous, la presse, pour en parler si ça arrive".
[2] Exceptions : s'il a été confondu par une enquête, s'il a pris sa retraite sportive ou s'il fait la promotion de son autobiographie.
Se casse pas la tête Platini, il reprend les mêmes argumentaires que son mentor Blatter ! Je suis d avec ce que dénonce le fond de l !
Les enjeux sont colossaux et l de musculation ne fait pas tout non plus lorsqu joueur prend de la masse musculaire en quelques mois ! Tu ne le reconnais presque plus mais il ne fait que grandir ! Tous ne sont pas des minots, ce n pas le monde des Bisounours non plus, rien n enfantin et les risques à encourir sont eux bien réels ! A moyen et long terme lorsque la santé sera engagée et même en étant le plus grand joueur de la planéte c à ne souhaiter à personne ! Les programmes de dopage sont construits pour ça, la feuille de route est toute tracée !
Une goutte d est investie dans la lutte qui à grande échelle éffrayerait les plus téméraires j suis sur ! Que font nos ministères aussi ? des fondations doivent être créer ! Tant chez les amateurs, que les pros tous les échelons doivent être sensibilisés cela demande des moyens à la hauteur des enjeux ! Mais, peut être le considére t déjà comme un combat perdu d ? si l met en paralléle le bizness que représente le foot de nos jours il n pas exclu de le penser ! On parle d humaine, d du gain, de conduite à risque, d élément isolé pour expliquer que le travail est quand même fait par contre débusquer celui qui se serait institutionnalisé là c plus dur, faut frapper à la tête les pertes pour certains seraient considérables alors que pour des mécénes c pas plus compliqué mais c ce que notre morale approuve le spectacle aura toujours le beau rôle c le théatre des rêves qui nous aveugle ! Quand on voit tout le cinéma que l fait en C1 pour ne pas se priver d finale rêvée tout dépend à quel étage tu te trouves dans la tour d jucher au plus haut sommet ! Faut que la boutique continue à tourner, enfourcher sur le dos de la crise, tournoiement perpétuel là où le repos et la médiocrité ne sont tolérées, sans cesse à la quête de la nouveauté, du jeunisme ! Nous arrivons en plein Mercato en plus, les intérêts s s tout est lié, c une chaine à plusieurs mécanismes ! Les mêmes interrogations, évidemment, demeurent dans les autres sports ils sont eux aussi payer pour mettre le nez dedans !
vous ne connaissez rien au cyclisme tous les coureurs ne font pas le tour de france il y a des coureurs de classiques, de course a étapes d semaine en début de saison et de grands tour giro vuelta et le tour . les sprinteur abandonnent généralement a l arrivée de la montagne un leader qui se prépare pour un grand tour va sur les course en début de saison sans obligation de résultat ex basso au dauphiné qui se dit a l entrainement.
Globalement d avec le contenu à une nuance près : pour moi, le dopage dans le football, même s avantage, n pas aussi déterminant qu cyclisme (par exemple) du fait même de la nature du sport et du type d fourni. Il faut également tenir compte du fait que le dopage en foot est sans doute moins visible du fait du nombre de contrôles réduits mais également en raison du calendrier. Je m : un footballeur est en compétition en championnat, coupe, ligue des champions grosso modo 10 mois / 12 et doit donc aligner des performances cohérentes sur toute l En cyclisme (je continue sur cet exemple), le coureur organise son dopage pour atteindre son pic sur les 3 semaines du Tour de France afin d l médiatique maximale ainsi que le jackpot ! C bien tout le problème de la concentration de toute une saison sur quelques semaines. En cela, le cyclisme et l'athlétisme sont les 2 sports les plus propices au dopage (mais sans doute également les plus contrôlés!)
Nous aussi, français, rions beaucoup de nous mêmes. Par contre, les Anglais et les Américains ne nous font pas du tout rire. Pas du tout.
Sauf quand un élu marié à une conseillère de Clinton montre son zob sous emballage avant de se masturber à des jeunes femmes sur le net, ou quand un autre Clinton conteste qu pénis dans une bouche de femme soit un acte sexuel. Ca oui, ça nous fait rire.
A part ça, nous sommes très ennuyés que les américains et les anglais soient dans une position économique intenable avec des chiffres plus mauvais que ceux des français, une santé en déliquescence, des pauvres de plus en plus nombreux dans les rues, des violences Ca ne nous fait pas rire du tout.
It definitely true, British and Americans are definitely NOT as funny as you guys. sac zébré You just can assume ya aren able to sustain an international scale position unlike many of us. What I mean by that is all the time I hear about a French heads, there always scandals, shenanigans, trickeries and stuff. It not only about French but Italians as well! As I trying to learn French, I read this website and I always amazed how rough they can be when they can attack each other over a tiny debate even without getting to the nitty gritty.
You tell me to read the French press ( je le fais tous les jours mais merci ) but do you have the balls to have a look the American and British media?

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