Ginny Soskey

Question sur la brutalité cachée de Hollande
Ce blog veut être celui de la liberté de la parole et de la confrontation des idées.
Je me propose d'évoquer à chaud et succinctement, un fait d'actualité, une déclaration intéressante, ou un événement appelant un éclairage, une remarque. Je m'autorise à être subjectif, anecdotique, rapide. Il est loisible de débattre à partir de ces thèmes et sujets, ou d'autres que les lecteurs peuvent choisir. Car ce blog a pour objectif d'être un lieu d'échanges. Un rendez vous régulier, amical et tolérant.
Tout peut, ici, être dit, même s'il n'est pas interdit d'être argumenté et pertinent. La seule condition que je pose est de respecter les règles élémentaires de la civilité: les propos injurieux ou outranciers sont évidemment à proscrire.
Il y a en François Hollande une brutalité cachée qui se laisse voir dans sa guerre au Mali. Cette violence froide, surprenante chez une personnalité apparemment bonhomme et indécise, est liée probablement à un fond de caractère, entraperçu lors de son ultime et très offensif face à face avec Nicolas Sarkozy lors de la campagne présidentielle. Mais j'y vois aussi, en ce 21 janvier qui commémore la mort de Louis XVI, la possible trace de cette idéologie des Lumières qui, parce qu'elle représentait l'homme nouveau, s'est aussi perdue dans la négation de l'adversaire. Je m'explique : j'approuve le parler vrai de Jean Yves Le Drian, le ministre de la Défense, quand il reconnaît mener une "guerre" au Mali, théâtre d'une offensive islamiste qui n'est en revanche pas clairement nommée par la France. J'ai en mémoire les pudeurs de son prédécesseur, Hervé Morin, qui déclarait en 2009 : "Je conteste le mot de guerre, je le conteste totalement", tandis qu'il s'agissait de qualifier l'offensive militaire de la France contre les talibans, en Afghanistan. J'approuve aussi Le Drian lorsque, dimanche, il affirme que "l'objectif c'est la reconquête totale du Mali". Voilà donc un ministre de la Défense, économe de ses paroles, qui assume son rôle sans se cacher derrière son petit doigt.
Les mots de Hollande me rendent en revanche plus perplexe. Il cautionne sans état d'âme ("Les moyens étaient adaptés à la situation") la méthode expéditive algérienne lors de la prise d'otages d'In Anemas, qui s'est soldée par la mort d'une cinquantaine d'otages occidentaux et de 32 islamistes. Lors de son récent voyage à Dubaï, il déclare, commentant son offensive au Mali : "Vous demandez ce qu'on va faire des terroristes si on les retrouvait. Les détruire, les faire prisonniers si c'est possible ()". Je n'ai aucune commisération pour ces djihadistes qui nous détestent et veulent notre perte. Mais la déshumanisation qu'induit le verbe "détruire", qui s'emploie pour les choses voire des animaux, me fait souvenir de ce même terme employé par Saint Just devant la Convention en 1794 et déjà cité ici: "Ce qui constitue une république, c'est la destruction totale de ce qui lui est opposé". mocassin pas chere Dans un débat télévisé récent, un de mes contradicteurs louait avec raison la fermeté du chef de l'Etat face aux islamistes du Mali, mais en la comparant à son même refus de reculer devant les opposants au mariage homosexuel, considérés de fait comme politiquement inexistants. Le gentil Hollande dissimulerait il un de ces implacables "humanistes" que la France a déjà eu à subir ?
Hollande se montre déterminé au niveau de la crise malienne tout bonnement pour dissimuler son incapacité à réformer notre modèle social à l'agonie. Il est plus facile d'envoyer des troupes à Bamako que de mettre fin à l'assistanat, à l'immigration invasion, et aux privilèges de la fonction publique. Naturellement Hollande n'est pas un gentil garçon, il n'aime ni les riches ni ceux qui réussissent, ni ceux qui daignent s'opposer à lui. Mais ne vaut il mieux pas défendre la Picardie que le Mali ? La politique internationale offre plus de possibilités de redorer son blason terni et je préférai que notre Président prenne à bras le corps le problème du chômage et de la désindustrialisation plutôt que d'enrôler le rôle du chef de guerre avec des habits trop grands pour lui !Vous semblez surpris, cher monsieur Rioufol, par l'attitude de notre Président, qui comme le plastique Gillac en son temps, et souple dur. Les socialistes ne sont pas des libéraux, même si en matière économique, comme les communistes Chinois, ils s'adaptent. magasins de chaussures en ligne Pour un socialiste, celui qui ne l'est pas est soit un adversaire avec lequel on peut composer (un communiste ou un tenant de la soi disant extrême gauche), soit une personne qui est dans l'erreur absolue et qui a ce titre ne doit pas être entendue et doit être corrigée. L'illustration de cette posture a été abondamment illustrée par les communistes soviétiques qui envoyaient les opposant au mieux dans des camps d'internement, au pire et de plus en plus souvent vers la fin du régime dans des cliniques psychiatriques. Car l'opposant à la vérité révélée, à ce qui fait la loi la vulgate socialiste ne peut être qu'un voyou, ou pire, un grand malade qu'il faut rééduquer ou soigner.
Parlons un peu aussi de l'Europe, si vous le voulez bien. Nous entendons geindre beaucoup de politiques ou de journalistes qui se plaignent de l'absence de l'Europe à nos côtés. Ironie de l'histoire! Ce sont les mêmes qui ne cessent de nous dire qu'il faut plus d'Europe, en ce compris une Europe de la défense.
Oui nous sommes en guerre contre les islamistes!
Si on analyse vraiment le problème géopolitique au Mali, on s'aperçoit que la déroute de khadafi en Libye a permi aux pseudo rebelles de s'armer, de s'allier avec des islamistes, bandits et trafiquants d'armes de toute sorte. Toutes les armes données au pseudo rebelles libyens se retournent contre nous maintenant.
En matière diplomatique, il serait grand temps que la France adopte la "real politique" car les droits de l'homme ne sont pas exportables partout!
On fait chuter un dictateur pour le remplacer par des bandes armées, islamistes, où est le gain au final? Surtout que maintenant, les luttes tribales vont déstabiliser toute la région. C'est sur, si la France se fait dicter sa doctrine géopolitique par des BHL ou autres, on est mal barrés!
Une nouvelle fois, on s'aperçoit bien que cette "Europe de Bruxelles" se fout totalement des intérêts geostratégiques de notre pays, en gros c'est debrouillez vous tout seuls!
En gros c'est comme le dit la blague:" on sera toujours derrière vous, loin derrière!". Les jeunes n'achètent plus lorsqu'il faut un apport conséquent(parfois 50 000 euros). Les usa voient leur plafond de la dette revenir sur le devant de la scene de plus en plus tot malgré les Quantitatif easing innefficaces.
On va y etre bientot dans la réalité economique, les consequences sur le chomage, sur la société seront devastatrices.
J'ai pour ma part une explication plus psychologique. Comme tous les faibles qui veulent le cacher, Hollande en fait trop dans l'autre sens. C'est très classique. Il pourrait être ferme sans employer des mots si durs. A quoi bon employer ces termes si rudes sur la réaction adaptée de l'Algérie (les familles des otages apprécieront) et sur la destruction des terroristes, si ce n'est pour nous convaincre ( "Ecoutez ce que je dis, vous voyez que je ne suis pas le Mou que l'on dit") ? Un vrai fort aurait plutôt envie d'adoucir ses actes avec ses propos.
Cela dit, l'explication idéologique et la mienne ne s'excluent pas.
Correction offensive islamisme n'existe pas . remplacer donc par offensive islamique , ou à la rigueur si vous aimez les euphémismes et la langue de bois, offensive islamiste .
Quand à notre cher président . En effet cette terminologie m'avait aussi profondément choquée, d'autant plus sortant de la bouche d'un tel benêt d'apparence. L'accent qu'il s'efforce de mettre sur son élocution pour la rendre simplette lorsqu'il parle est insupportable. Cet homme est un dangereux manipulateur et il est dangereux.
Je pense que Hollande est quelqu'un de fondamentalement dangereux, utra complexé, et à mon avis confier le pouvoir ultime d'un pays à un tel être ne peut que dérailler.
Par contre il met en exergue comme jamais, le jeu pervers de la gauche française et de ses médias. Pourrions nous seulement imaginer les hurlements publics et toutes les danses d'indignation si Sarko était à la place de Hollande. D'abord après l'échec et l'assassinat de l'otage en Somalie. Puis bien sûr, avec les propos tenus par le président, avec ce verbe définitif dont la consonance ne laisse aucun doute "détruire", et si bien occulté par les médias de gauche.
Rappelons nous à ce sujet de l'utilisation qu'elles ont faite durant cinq ans de l'anodin "Karcher" par exemple
Oui, quelle sérénade cela serait en ce moment,
J'ai, en effet lu, je ne sais plus où, Que Hollande est un faux gentil. C'est l'idée que je m'en fais, aussi.

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