Ginny Soskey

Le 15e jour du mois
A l o les maigres informations qui filtraient en Antarctique se faisaient l de m politiques communautaires, deux drapeaux exposaient nos couleurs nationales aux vastes glac sur les deux sites de pr de Bruxelles et Li C que, dans la mesure o ils ont accord une grande priorit nos programmes, les Am qui nous ont accueillis sur leur brise glace neuf semaines durant (entre le 1er septembre et le 31 octobre) ont v appuy nos strat d ainsi que nos choix de sites de pr auxquels nous avons donn le nom des deux villes des principales universit dont nous d explique Bruno Delille, l des neuf Belges parmi les 25 scientifiques ayant particip l Sea Ice Mass Balance in Antarctica (SIMBA), dans le cadre de l polaire internationale. Cette campagne, qui s r exceptionnelle tant au point de vue des r qu niveau de la pr belge, a en outre suivi les traces du Belgica, 110 ans apr la fameuse exp de notre compatriote Adrien de Gerlache. Et ce, malgr un incendie bord qui a la mission.
A 34 ans, Bruno Delille en est d sa huiti campagne en Antarctique. Chercheur l d chimique de l il cette fois accompagn de Nicolas Xavier Geilfus, doctorant, pour mener bien une s d autour de la glace de mer. L pour cette derni d biog et orient dans la perspective des changements climatiques globaux. sac zébré destockage chaussure
Au sein de ce projet, la partie sur laquelle les efforts des duettistes li se sont concentr est l du CO2 dans la glace de mer et les flux air glace eau de CO2. Quand j commenc ces travaux, il admis que la glace un milieu inerte et imperm aux de gaz. Nous avons montr que ceci n pas exact, et que la glace de mer joue un r actif dans cette probl du CO2 en pi le CO2 de l Ceci n pas n car la glace de mer, plus commun appel la banquise, a une surface comprise entre 18 et 28 millions de km2, ce qui en fit un des plus grands terrestre. La banquise pourrait donc un puits de CO2 significatif, au moins l de l austral.
S ne se voient pas comme des aventuriers qui n pas froid aux yeux, nos scientifiques n du moins pas peur d froid aux mains. Car le fait de pr de l 40 est nettement plus complexe que de jouer les boute en train devant un mammouth congel Et le fait de marcher sur la glace avec des sacs en plastique aux pieds, ou de recharger une agrafeuse avec des gants rel aussi du tour d Si l de la glace de mer a pu montrer que la banquise rejetait ce gaz lorsqu en phase de croissance la saison automnale, et qu en absorbait en phase de d elle ne doit pas occulter le projet BELCANTO (Belgian Research on Carbon Uptake in the Antarctic Ocean), rassemble des biog physiciens et mod belges.
Les oc qui absorbant un tiers du CO2 rejet par l dans l jouent un r tampon dans le ph d de serre et de r de la plan A bord du navire Nathaniel B. Palmer (93,8 m de long pour 18,2 m de large), nos scientifiques se sont attel l du cycle du carbone, orient vers les changements climatiques, dans l austral. Ce dernier repr en effet, un dixi de la surface oc globale et reste peut le plus int parce qu est le moins connu.
La question est de savoir quelle va sa r face la fonte des glaces, la l de sa temp l oc et au r de la banquise. entendu que cette derni absorbe du CO2, tout comme le phytoplancton dont le d est un param tr largement pris en consid Amplification du ph Reste le fameux effet d appel glace alb Par r on entend un impact d ph sur la cause qui l pr Car en r la glace ( blanche et r est remplac par une surface aqueuse beaucoup plus sombre qui absorbe plus g les calories v par les rayons solaires. Si l est plus chaud, il va faire fondre plus de glace, et donc rendre la surface encore plus noire, et le tout va s Cette r glace alb explique en partie pourquoi on pointe toujours les r polaires comme les plus sensibles au r climatique : l le r climatique y est amplifi Et elle explique aussi pourquoi Bruno Delille n est pas sa derni campagne en Antarctique.

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