Ginny Soskey

La mort d homme relance le débat sur l des crocodiles
Le groupe d'amis avait décidé de s'accorder un weekend en pleine nature pour célébrer les 30 ans d'un des leurs. La matinée avait déjà été bien arrosée, lorsque vers 3 heures de 'laprès midi, Sean Cole, un ingénieur informaticien de 26 ans vivant à Darwin, a décidé de plonger dans la Mary River, avec un de ses amis. Alors que tous deux avaient atteint la rive d'en face et commençaient leur nage retour, le jeune homme a été attrapé et emporté par un crocodile, sous les yeux d'une quinzaine de ses proches.
Après deux jours de recherche, le corps de Sean Cole a finalement été retrouvé lundi 26 août au matin, non loin du lieu du drame, grâce notamment à des témoins qui avaient vu un crocodile de près de cinq mètres remonter la rivière avec le corps.
Selon le journal Northern Territory News, une étude de la zone, réalisée il y a trois semaines, avait signalé la présence de quatre crocodiles de plus de quatre mètres et d'une douzaine mesurant plus de trois mètres. Selon les rangers, n'importe lequel de ces animaux auraient pu tuer le jeune homme. Au total, quatre crocodiles ont été abattus, dont celui soupçonné d'être responsable de l'accident.
Dans les Territoires du nord, des accidents impliquant des crocodiles se produisent chaque année. La dangerosité des rivières et trous d'eau du nord du pays, littéralement infestées de crocodiles pouvant atteindre jusqu'à sept mètres de long, est en effet souvent sous estimée par les touristes et les locaux. Sean Cole et son ami qui s'en est sorti indemnes avaient ainsi ignoré tous les panneaux d'interdiction de baignade installés par les autorités.
Mais chaque drame ne manque pas de relancer le débat sur la prolifération de ce prédateur. Après des années de chasse non contrôlée, les crocodiles ont en effet été considérés comme une espèce protégée en Australie dans les années 70. Depuis lors, leur position au sommet de la pyramide alimentaire leur a permis de croître largement, dans des proportions préoccupantes par endroits. Selon le spécialiste australien des crocodiles, Grahame Webb, se baigner dans l'Adelaïde River par exemple, située à une soixantaine de kilomètres de Darwin, revient ainsi à avoir "100 % de risques" de se faire attaquer par un crocodile marin.
Face à ce risque toujours croissant, la solution de l'abattage de crocodiles, soutenus notamment par des associations de chasseurs du coin et les organismes de tourisme qui craignent pour l'image de la région, fait son chemin. des sacs à mains D'autant qu'en Australie, les abattages d'animaux organisés par les autorités locales sont récurrentes. C'est ainsi le cas ces derniers mois dans le centre du pays où des expéditions par hélicoptères sont menées pour abattre des chevaux sauvages et des dromadaires qui pullulent et mettent en danger l'équilibre écologique du désert.
Selon Grahame Webb en effet, rouvrir la chasse aux crocodiles ne serait qu'une solution "partielle" pour "satisfaire l'opinion publique". Si le scientifique ne se dit pas opposé à "des opérations menées par des professionnels dans des zones bien définies", l'effet de tels abattages serait nul sur le nombre d'accidents impliquant des crocodiles, selon lui. La nature difficilement prédictible des crocodiles rend en effet impossible la prévision de leurs déplacements, et "seuls de larges campagnes d'informations et de sensibilisation permettront d'éviter les drames de ce genre." Car "donner l'illusion qu'on peut effectivement réduire la population de crocodiles est plus dangereuse, car cela impliquerait plus de baignades à risque."
Le scientifique prévient même qu'une telle campagne d'abattage réalisée sur la population de caïmans au Venezuela a contribué à faire croître le nombre d'animaux dans la région. Les chasseurs visaient en effet davantage les gros spécimens, ce qui avait pour conséquence de libérer des pans entiers de territoire repris par des petits mâles, plus nombreux. "Seuls les crocodiles eux mêmes peuvent réguler le nombre de crocodiles présents dans la région", conclut il.
Le bush ou la jungle, c pas Disney Land ! Il n aura bientôt plus la moindre parcelle de terre sans panneau, feu rouge, avertissement en tout genre, assurance obligatoire, et ttes ces imbécilités afin de rassurer nos petits aventuriers incapable d un bouquin ou de comprendre que le monde ne leur appartient pas.
L joue avec la nature depuis le 18eme siècle, à commencer par la prolifération de lapins importés par les colonisateurs, qui nous aura donné la mixomatose issue des recherches hasardeurses afin de les éliminer, et aujourd ces crocodiles qui prolifèrent comment ça marchait avant l de l blanc qui sait tout ? On aimerait le savoir
Dans la même veine, j un copain qui est allé visiter un volcan en activité, il est mort, il faut éliminer ts les volcans, ils sont méchants. sac à main luxe pas cher Triste époque.
Mais non, c une erreur commune de croire que la planète va crever: elle va seulement évoluer (pas en bien pour nous, soit), et un pourcentage X d disparaîtra (une possibilité étant que nous soyons l des espèces à disparaître En géologie, cela s une crise, il y en a eu 5 majeures, la dernière et la plus connue étant la crise Crtacé Tertiaire qui a vu la disparition des grands dinosaures. Vous trouverez plein d là dessus sur internet.
Une fois la crise passée (dans notre cas, une fois l assagi ou plus probablement disparu), les survivants s et se diversifient, et la biodiversité revient.
Il a pourtant dévoré plus que n quel crocodile au monde.
L humain peut être le plus dangereux des loups pour l en l'occurrence, le pauvre jeune homme n de criminel que sa brave jeunesse, son imbécilité et surement un peu d ou autre euphorisant. On a quand même de la peine pour lui et ses amis et à imagine difficilement la nuit d qu ont du passer après cet événement.
Mais bon : j passé l avec une vipère sous la cuisine et ça s très bien passé, du moment que j'empiétai pas son territoire et que je ne lui marchais pas dessus.

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