Ginny Soskey

Karzaï admet avoir reçu des
Le président afghan Hamid Karzaï a admis ce lundi que son administration avait reçu des "sacs d'argent" du gouvernement iranien et de plusieurs pays. "Le gouvernement iranien nous aide une ou deux fois par an en nous donnant 500 000, 600 000 ou 700 000 euros à chaque fois", a t il déclaré. Et de préciser: "Les versements en liquide sont effectués par plusieurs pays amis pour aider le bureau du président. C'est une chose que j'ai évoquée avec le président George W. Bush à Camp David".
Cet aveu intervient après la publication le 23 octobre par le quotidien américain The New York Timesd'un article mettant en cause le chef de l'administration présidentielle afghane, Oumar Daoudzaï. Selon le journal, celui ci a reçu de fortes sommes d'argent transportées par l'ambassadeur iranien dans des sacs. tod's pas cher Ces sommes ont ensuite été versées sur un fonds secret utilisé par la présidence pour payer des députés, des chefs de tribus et même des responsables taliban, pour s'assurer de leur loyauté. L'Iran profiterait de ces versements pour accroître son influence et semer la discorde entre les Afghans et leurs alliés américains et ceux de l'Otan, selon le journal.
D'après un responsable occidental à Kaboul, "le plus intéressant, c'est de voir le double jeu des Iraniens qui aident financièrement le gouvernement parce qu'ils ne veulent pas voir les taliban revenir au pouvoir, et qui par ailleurs aident l'insurrection", notamment pour mettre des bâtons dans les roues des Américains.
Allégations "insultantes et ridicules"Interrogée ce lundi matin, l'ambassade iranienne à Kaboul a quant à elle qualifié les allégations du The New York Times de "fausses, insultantes et ridicules". "Ces spéculations sans fondement viennent de médias occidentaux qui cherchent à semer la confusion dans l'opinion publique et à ternir les liens forts entre les gouvernements et les peuples des républiques islamiques d'Afghanistan et d'Iran", a t elle déclaré.
Depuis la fin 2001, la communauté internationale dépense chaque année des milliards de dollars en projets de développement en Afghanistan. Nombre d'observateurs critiquent les conditions d'utilisation de cette manne financière, dont une partie alimente la corruption, une autre le paiement de sociétés privées de sécurité, voire termine entre les mains des insurgés.
Sociétés privées de sécurité non grataHamid Karzaï a d'ailleurs accusé ce lundi ces sociétés privées de sécurité américaines, notamment l'ex Blackwater qui figure parmi huit compagnies déjà interdites en Afghanistan d'être à l'origine de certains attentats dans le pays et d'avoir ainsi tué des "enfants afghans".
Il a répété que dissoudre les compagnies de sécurité privées, qui foisonnent dans ce pays en guerre depuis neuf ans contre une insurrection croissante malgré la présence de 150 000 soldats des forces internationales, était "de l'intérêt" de l'Afghanistan. tods mocassin Mais il a reconnu subir de fortes pressions de "la communauté internationale", car ces compagnies privées emploient officiellement 26 000 personnes.

mocassin boucle femme | sac en cuir femme soldes