Abraham Bosse
L'Enfant prodigue, richement v l'attitude quelque peu arrogante, les bottes remont jusqu'aux cuisses pour monter cheval, une bourse sa main droite, fait ses adieux son p Celui ci, assis derri une petite table charg d'une cassette et de sacs d' manifeste du geste et de l'oil son regret de voir partir son fils. Debout, les deux sours ont tir leur mouchoir ; m le fils a semble pein sans qu'on sache si c'est pour son fr ou pour l'argent. Un serviteur descend les degr ployant sous le poids d'une valise. Dans la cour, un gar d' maintient avec difficult un cheval vif. Au del dans la basse cour agr d'un pigeonnier, on charge deux mules des autres effets du jeune homme. chaussures luxe soldes
La parabole de l'Enfant prodigue fait l'objet du chapitre XV presque entier de l' selon saint Luc. Bosse en respecte la lettre, mais il en la fin, ne donnant au fr a dont on sait qu'il fut choqu de ce qu'on tu le veau gras pour son fr dissipateur et d qu'un r effac Mais c'est, semble t il, le cas des nombreux autres artistes qui ont trait le sujet.
La datation de cette suite est encore incertaine. vente en ligne sac à main Cependant la relation, discr mais sensible, que cette suite entretient avec celle que grava Jacques Callot en 1635 nous incite la placer apr cette date. Il est vrai que le th a inspir plus d'un graveur : D H. S. Beham (1540) et m Matthieu M qui fut un des ma de Bosse.
Dans un cartel dispos au milieu de l'espace r pour les vers sous l'image, le titre : LISTOIRE / DE LENFANT / PRODIGVE / faicte par ABosse / et ce vent / Chez le Blond / auec Priuilegedu Roy. De part et d'autre, les vers (16 sur 4 col.) : O qu'on souffre icy bas de penibles trauaux ! / Espineux reiettons de l'humaine foiblesse ; / Que nostre espoir est vain ! et que lho(m)me de maux, / Quand il suit les humeurs de sa folle jeunesse ! // Cet Enfant, vray tesmoin de cette verit / En do(n)ne en ces tableaux vne preuue bien ample ; / Et lors qu'il met au jour sa prodigalit / Jl monstre detester vn si mauuais exemple. // Affin de contenter ses aueugles desirs ; / Son Pere imprude(m)ment luy do(n)ne son partage, / Mais c argent fatal accroist ses desplesirs, / Et luy sert de suiet de honte, et de do(m)mage. // Cependant tout pensif, et les larmes aux yeux / Jl selaisse accabler d'vne douleur secrette ; / Et tesmoigne son fils par ses tristes adieux / En ce depart soudain, combien il le regrette
