Ginny Soskey

Réflexions du Miroir
Quand la passion devient une addiction ou. todds Se nourrir autrement Elle est banale ma ville à moi Bruxelles ma belle, ce sont des mots qui vont. Les Réflexions du Miroir n'ont pas de nègres Indigné, révolté? Tout et son contraire. A vos cathodes et à vos téléchargements Au cur de la tourmente L'information des nuages Monsieur Pignon des Champs Une vie plus haute que mes rêves Nouvelle révolution de la physique Wallingants: sus aux "flamandiants" Journal d'un cancer du sein vu par l'autre bout. Journal d'un cancer du sein vu par l'autre bout. ochsner chaussures Journal d'un cancer du sein vu par l'autre bout. Journal d'un cancer du sein vu par l'autre bout. Une avenue très diplomate
Les grandes vacances sont bientôt finies pour beaucoup. Les journées raccourcissent. Mais, tout ne raccourcit pas, bien au contraire. Cet été, un article du Soir disait "le monokini s'est fini" était assez révélateur de ce qu'on peut appeler le retour de la "pudeur protectrice" qui a repris l'allure de croisière qu'elle avait quittée pendant les trente glorieuses.
"Alors que dans les années 70 bronzer seins nus était en vogue, dorénavant le topless perd du terrain. Le rapport au corps a changé ainsi que la société. Apparu dans les années 60 sur la côte d'Azur quand Brigitte Bardot a fait tomber son haut de maillot, le topless fut popularisé en 1970. l'époque où les femmes brûlaient leurs soutiens gorge en signe de liberté, elles s'exposaient également seins nus sur la plage. Au fur et à mesure du temps, le monokini est rentré dans les murs. Pourtant, à l'heure actuelle, il perd du terrain.
Selon un sondage réalisé par le Parisien en 2013, à peine 12 % des femmes font régulièrement du topless sur la plage. Les campagnes pour le cancer du sein et de la peau sont passées par là mais d'autres raisons s'inscrivent au tableau.
La vidéo de l'époque s'en souvient:
Des canons complexants
La société hypersexualisée dans laquelle nous vivons et la constante mise en avant de corps nus sont une des raisons pour lesquelles les femmes deviennent pudiques. Le sociologue Christophe Colera, auteur de "Nudité : Pratique et signification", explique dans les colonnes de l'Express qu' il y a un sentiment de 'trop plein' d'images de nudité. Les canons de beauté dominants, avec leur forte emprise normative, y sont pour beaucoup . De plus l'avènement des corps nus siliconés et retouchés ont donné des complexes à toute une génération d'hommes et de femmes. Face au nombreux défauts qu'ils estiment que leur corps comporte, les gens se rhabillent et c'est, désormais, comme cela qu'on séduit. Les femmes suggèrent tout en restant secrètes au lieu de dévoiler complètement leur corps. Christophe Colera lie pudeur et image de soi: Si 88 % des femmes se disent pudiques, ce chiffre est encore plus élevé chez celles qui n'aiment pas leur corps. Or, elles sont plus de la moitié à avoir du mal à s'accepter physiquement. La pudeur fonctionne aussi bien dans la protection de soi que dans les conquêtes. Une femme peut mieux se valoriser en se montrant pudique, inaccessible qu'en se déshabillant.
Une pudeur protectrice
Une nudité jugée plus attirante parce que suggérée expliquerait ce nouvel idéal de pudeur, mais pas seulement. Face au harcèlement de rue, les femmes prennent l'habitude de moins dévoiler leurs corps en ville comme à la plage afin de ne pas susciter des remarques désobligeantes. Une pudeur protectrice comme intégrée malgré soi, comme le raconte avec humour, l'illustratrice Diglee.
Ayant l'impression de n'être qu'un morceau de viande, les femmes deviennent plus pudiques, ce qui explique le recul du topless. A contrario, la nudité apparaît aussi pour certaines comme un outil de revendication comme en témoignent les Femen aux seins nus bariolés de slogans. Un combat qui rappelle celui de leurs aînées qui brûlaient leur soutien gorge.
Moins politique, le toplesstour en vogue pour le moment est aussi un outil de revendication. Pour affirmer leur liberté d'exhiber leur corps, plusieurs centaines de femmes ont choisi d'enlever le haut et de poser dos à la caméra. Plus qu'un simple buzz, le toplesstour est également une manière pour certaines de rappeler qu'elles sont les seules maîtresses de leur corps.
Le défi de l'intimité 2.0
Les smartphones et les réseaux sociaux ont aussi participé à l'évolution du rapport au corps. Désormais, on peut se retrouver seins nus sur la toile sans avoir donné son avis. Amis, famille, inconnus prennent des photos à notre insu ou pas et à la vitesse de l'éclair, une photo de nous à moitié nu(e) se retrouve sur le fil d'actualité Facebook. Afin de se protéger, les femmes remettent le haut et assument les traces de bronzage. Le monokini était synonyme de bronzage parfait, désormais c'est secondaire face à la protection de son intimité.".
"Le 4 juin 1962, la première photographie du monokini porté par Peggy Moffitt crée une grande controverse aux tats Unis et dans le monde. Cet événement marque le début des bars topless aux tats Unis. En 1963, le concepteur, Rudi Gernreich ne voulait pas commercialiser le monokini et n'y voyait qu'une protestation contre la société répressive. Indissociable de l'émancipation des Françaises, il est amplifié par la mouvance post 68. Aujourd'hui, il est passé de mode car trop banalisé. Ce serait moins une question de pudeur que de peur du jugement des autres, moins une question morale que de préséance esthétique".
L'histoire du monokini s'achève donc. Demain, on remet le haut. Ok.
Juste retour des choses ou retour de manivelle?
Un demi siècle pour une mode, ce n'est pas si mal.
Tous les six films du "Gendarme de Saint Tropez" avec De Funes ont fait rire par leur innocence.
Il faut suggérer plutôt que montrer, on est bien d'accord.
La minijupe fêtait aussi ses cinquante ans dans la foulée.
Le temps où on enlevait le haut avant d'enlever le bas s'achève et tout les vêtements s'allongent.
Une affiche publicitaire qui serait peut être censurée, aujourd'hui. >>>
En 2008, la journée de la jupe est devenu un symbole de plus alors qu'à l'origine, cette journée était un mouvement spontané de lycéennes.
La séduction reste un jeu, mais elle a pris des allures plus psychologiques, plus sensuelles et amoureuses. Tellement insidieuse cette séduction que l'on ne se marre plus, que l'on se marie de moins en moins et que l'on papillonne bien plus mais en secret ou dans la virtualité de la Toile.
Un commentaire du premier article était le plus interpellant: "L'avenir est à la burka".
Ce n'est plus les seins de Brigitte Bardot qui feraient encore rêver. Elle s'occupe des animaux et plus des hommes.
Vive la pudibonderie comme le prêche le calembour de Brigitte Bardot, Frigide Barjot, avec le rire reste caché derrière un voile de pudeur.
Serions nous passé d'un extrême à l'autre en lançant une pièce en l'air pour voir où elle retomberait?

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